Las Vegas. 25 juin 2025. Dans l’Apex surchauffé de l’UFC BJJ 1, les lumières s’éteignent. Trois finales, un Bowl inédit, un public debout… Le Jiu-jitsu brésilien vit un grand soir.
Le 25 juin 2025, le jjb est entré dans une nouvelle ère.
Vitor “Shaolin” Ribeiro : Une légende arbitre l’histoire
Au milieu de toute cette modernité, une silhouette familière officiait discrètement : Vitor “Shaolin” Ribeiro. Voir cette légende ABSOLUE arbitrer UFC BJJ 1 était un moment d’émotion pure pour tout passionné du grappling.

Le palmarès légendaire : Vitor n’est pas juste un ancien combattant – c’est un très grand champion lightweight.
4x champion du monde CBJJ (1996 en violette, puis 1999-2000-2001 consécutivement en noire), participant ADCC 2000 et 2003. En MMA : 18 victoires pour une seule défaite, champion welter Shooto ET champion lightweight Cage Rage (rien que ça !).
L’époque héroïque : Shaolin a dominé le Japon (Shooto, K-1 HERO’S), conquis l’Angleterre (Cage Rage), et rayonné partout où le combat était roi. Ses victoires contre Kazuyuki Miyata et Eiji Mitsuoka ont marqué l’histoire du grappling japonais. Son combat légendaire contre Shinya Aoki reste dans les mémoires.
Le symbole parfait : Avoir un 4x champion du monde comme arbitre, c’était le pont idéal entre l’âge d’or du BJJ et cette nouvelle ère UFC. Un homme qui a TOUT gagné dans l’ancien monde supervise maintenant sa renaissance.
L’arbitrage royal : Et techniquement, Vitor était évidemment parfait. Positions impeccables, interventions justes, respect du flow… Un arbitrage de champion dans un format d’avant-garde.
UFC BJJ 1 – Résumé d’un évènement historique
C’était le rendez-vous que tous les fans de grappling attendaient : la première édition de l’UFC BJJ, organisée au mythique UFC Apex de Las Vegas. Trois finales, trois ceintures, et l’inauguration d’un format inédit mêlant spectacle, efficacité et respect du jiu-jitsu pur.

Les vainqueurs ? Carlos Henrique, Andrew Tackett et Mikey Musumeci, chacun sacré dans sa catégorie, à l’issue de combats marquants, tant par leur intensité que par leur portée symbolique.
Mais plus que des résultats, UFC BJJ 1 a confirmé une chose : le grappling peut captiver le grand public sans renier son identité.
Après ce résumé global, plongeons dans les trois finales qui ont marqué cette soirée historique !
Finale Lightweight – Carlos Henrique vs Danilo Moreira
Deux Brésiliens, deux anciens coéquipiers de la Team Musumeci, et une revanche. Danilo avait brillé toute la saison par sa précision technique, mais Carlos a su imposer un rythme infernal dès le début.

L’analyse tactique : Carlos a misé sur la pression constante, neutralisant le jeu de garde sophistiqué de Danilo. Sa stratégie ? Forcer les transitions, chercher les positions dominantes, et capitaliser sur sa supériorité physique au sol.
Round après round, Henrique avance, passe, contrôle… jusqu’à verrouiller une clé de bras imparable au troisième round. Danilo tape immédiatement.
“Je me bats pour ma fille à venir. C’est plus grand que moi désormais.” — Carlos Henrique
Carlos devient le premier champion UFC BJJ en lightweight. Une victoire méritée, sans appel.
Le détail qui tue : Cette armbar était parfaitement installée – isolation du bras, hanches hautes, angle optimal. Du manuel technique en temps réel.
Finale Welterweight – Andrew Tackett vs Andy Varela
Le combat qu’on attendait tous. Tackett, 22 ans, l’enfant prodige du BJJ texan, face au fantasque Andy Varela. Deux membres de la Team Gabriel, deux visions du jeu.

Profils opposés : Andrew représente la nouvelle génération – athlétique, méthodique, formé dans l’optique compétition pure. Andy incarne l’old school créatif, imprévisible, toujours à la recherche du move spectaculaire.
Andrew n’a laissé aucune chance. En quelques séquences, il prend le dos et termine par étranglement arrière modifié : une soumission aussi esthétique qu’efficace.
“Je regarde l’UFC depuis que j’ai trois ou quatre ans et le fait de pouvoir être ici en train de remporter la toute première ceinture UFC BJJ, c’est surréaliste pour moi…” — Andrew Tackett
Victoire expéditive et domination totale : Tackett confirme son statut de phénomène.
Pourquoi cette victoire compte : À 22 ans, Andrew devient le plus jeune champion UFC BJJ de l’histoire. Son style moderne et son potentiel médiatique en font la future star de la discipline.
Finale Bantamweight – Mikey Musumeci vs Rerisson Gabriel
C’était la cerise sur le gâteau : deux techniciens purs, deux visions du jeu moderne. Mikey, maître reconnu de la technique, face à Rerisson Gabriel, spécialiste redoutable aux multiples facettes.

Le choc des styles : Musumeci mise tout sur son jeu de jambes chirurgical et sa lecture tactique. Gabriel répond avec un jeu plus polyvalent, cherchant à imposer son rythme et sa pression physique.
Mikey impose son jiu-jitsu sans concession : heel hooks, knee bars, menaces constantes sur les jambes. Rerisson résiste vaillamment pendant deux rounds, avant de céder dans le troisième sur une torsion chirurgicale.
“Je suis tellement heureux. Harrison est un adversaire si coriace et j’ai dû pousser très fort pour obtenir cette victoire… En regardant l’histoire, c’est UFC BJJ 1, comme à l’époque de Royce Gracie, et j’étais le main event de cette carte. C’est un tel honneur.” — Mikey Musumeci
Musumeci devient champion bantamweight, et prouve que la technique pure reste reine.
L’équipe de rêve dans son corner : Mikey était accompagné de deux légendes absolues – Cobrinha (6x champion du monde BJJ) et Gilbert Burns (top contender UFC). Coaching d’élite pour une performance de maître.
Le Bowl et les règles : pari réussi ?
Si ces combats ont été si spectaculaires, ce n’est pas un hasard. Le format y est pour beaucoup.
Fini les sorties de tapis. Le “Bowl”, surface incurvée, a offert une action continue. Pas de place pour la temporisation.

Innovation technique : Cette arène révolutionnaire force l’engagement. Les fighters ne peuvent plus jouer la montre en périphérie. Résultat ? Des échanges plus intenses et des positions inédites liées à la courbure.
Ajoutez à cela un système de points centré sur l’agression (tentatives de soumission > contrôle > activité), et vous avez la recette parfaite pour des combats dynamiques et lisibles.
L’effet psychologique : Plusieurs athlètes ont avoué que le Bowl modifiait leur approche tactique. Plus question de staller – il faut constamment créer, avancer, menacer.
UFC BJJ a réussi à imposer un nouveau standard de spectacle, sans sacrifier la profondeur technique.
L’après – Ce que cette soirée a changé
- Le BJJ entre dans la sphère UFC à part entière.
- Des stars sont nées aux yeux du grand public : Carlos, Tackett, Varela…
- Le format a prouvé qu’il était viable et captivant.
Trois autres événements sont prévus en 2025 (31 juillet, 2 octobre, 11 décembre). Et Tackett pourrait défendre sa ceinture très vite, face à Renato Canuto – les deux hommes ont d’ailleurs fait un face-off juste après le combat !

Le face-off qui buzze : Voir Canuto défier directement le nouveau champion dans l’octogone était un moment de pur spectacle. Cette confrontation fait déjà saliver les fans pour le prochain événement !
Mackenzie Dern dans les tribunes : Impossible de ne pas noter la présence de l’ancienne championne UFC et multiple championne du monde BJJ dans le public… Peut-être pourrions nous espérer la voir un jour participer ?
Le grappling professionnel est lancé !

Et maintenant ?
Chez BJJ-Rules, on couvrira bien sûr chaque nouvel événement, chaque annonce, chaque combat à venir. Le rendez-vous est déjà pris pour juillet !
Nous espérons avoir de nouveaux teasers sur le casting, nous naviguons parmi les rumeurs absolument incroyables (Craig Jones et Gordon Ryan en coachs… cela serait absolument légendaire, et sans doute le meilleur face-off possible ? Bien que Ryan vs Galvao serait tout autant incroyable…) mais cela paraît extrêmement peu probable malheureusement !
Le jiu-jitsu professionnel ne fait que commencer… Nous attendons maintenant les surprises !
Conclusion – Une nouvelle ère
Cette première édition a tenu toutes ses promesses : des combats spectaculaires, des visages familiers et de nouveaux noms à suivre, un format innovant et respectueux des racines du BJJ.
Carlos Henrique, Andrew Tackett et Mikey Musumeci sont les premiers champions UFC BJJ. Pas seulement des vainqueurs : des pionniers.
L’événement prouve qu’on peut moderniser sans dénaturer, spectaculariser sans vulgariser.
L’UFC BJJ 1 restera dans l’histoire comme le jour où le jiu-jitsu a trouvé sa place pour le grand public, dans le sport professionnel moderne !
Le verdict : Mission accomplie. Le BJJ a désormais sa vitrine mondiale, ses stars, et surtout, plein de promesses !
Le jiu-jitsu vient de franchir un cap. Et chez BJJ-Rules, on sera là pour raconter la suite !
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